La valeur stilistique des pronoms

La valeur stilistique des pronoms

La valeur grammaticale du pronom reside dans son aptitude de representer un etre, une chose, une idée, sans les nommer directement. Il comport une idée d’indication. La valeur stilistique des pronoms depend des nuances expressives que leur choix et la maniere de les employer peut apporter a l’enonce. D’autre part,certai

ns employs des pronoms sont particuliers a tel out el autre style de la langue, ce qui leur confere une couleur stilistique speciale. Ce sont les pronoms personnels et les demonstratifs don’t le choix et l’emploi offrent le plus grand nombre de varietes expressives.

On pourrait indiquer d’autres manieres d’employer les pronoms personnels qui comportent des nuances expressives. Ainsi, l’emploi parallele des pronoms personnels tonique et atones(comjoints et disjoints) est un des moyens efficacies de mettre en valeur la personne qui agit ou qui subit l’action et de l’opposer a une autre. Ce procede se trouve egalement dans la prose et la poesie francaise:

Ex: Et lui, que disait-il alors, Thorez? “Francais, unissez-vous! ’ (L. Aragon. Maurice Thorez et la France) p.214

Ex: Il chantait lui sous les balles. Des mots sanglant est leve (L. Aragon. Ballade de celui qui chanta dans les supplices) p.214

Le pronom nous, don’t le role essential est de designer le sujet parlent en commun avec une autre personne peut parfois souligner leur communaute, leur union, l’identite de leurs interest et aspirations. C’est le fait par exemple, dans quelques chants revolutionnaires:

C’ets la lutte finale:

Groupons-nous, et demain

L’internationale

Sera le genre humain.

(L’Internationale)

Souvent on oppose pour un effet de contraste les deux formes du pluriel nous et vous:

Lorsque nous sapons par ses bases

Votre edifice mal d’aplomb,

Vous nous repondez par du plomb

Ou vous nous alignez des phrases

(J. B. Clement. Liberte, egalite,fraternite)

Le substantive

On remarque que le francais parle hesite parfois sur le genre de certains substantives. Ce sont la des ecarts plus ou moins usuels quant a la norme de la langue. Ainsi, on feinise volontiers les noms a initiale vocalique, tells que: après-midi, elastique, hotel, incendie; car, lorsqu’ils sont precedes de l’article indefini, ce dernier est pronounce [yn]. Il arrive que la langue parlee familiere intervertit les genres dans des formulas a valeur affective, traduisant la tendresse, l’affection. Ainsi, on dit a une femme; mon petit et ma vielle a un homme:

ce n’est pas ma faute, dit-elle. Je t’aime tant, je t’assure!

Oui, mon petit, je sius sure. (R. Rolland. L’ame enchantee)

la plupart des substantifa francais ne changent pas de forme au pluriel. Dans le francais moderne l’expression du nombre est analytique. Elle se realize au moyen d’un mot-outil, article ou determinative. L’expression synthetique du nombre, proper a l’ancienne langue, ne survit que dans le groupe des substantives en –al et –ail. La langue parlee, comme nous l’avons vu, tend a unifier les ormes rgammaticales. Cette tendance se realize aussi dans l’unification des formes du singulier et du pluriel des substantives en –al. -ail

on remplace les formes normatives du pluriel: coraux, emaux, par corails, emails

L’aspect stylistique du substantive

La valeur stylistique des substantives est liee a leur sens grammatical. Se substantives servent a designer les choses, les etres animes et les notions abstraites, les qualities et les actions. Les categories grammaticales du nom fr sont generalement exprimees par l’article

Le genre des substantives ne peut avoir qu’une valeur stylistique resteinte, car il est trop bien defini et ne prete pas au choix. On hesite parfois sur le genre de certains substantifs. La categorie du genre acquiert parfois un certain role stylistique dans les oeuvres litteraires. Les auteurs de romans et nouvelles historiques pretent, a dessein, a certains substantifs le genre qui leur avait ete proper autrefois, ce qui confere au discourse des personages ou de k’auteur une teinte archaique et transporte le lecteure dans une qpoque revolue. Le roman de V. Hugo Notre-Dame de Paris don’t l’action se passé au XV siecle: “ce grand image de Saint-Christophe”, selon l’usage de l’epoque, les hesitations sur le genre de ce substantifs ayant existe jusqu’au XVII s.

Animaux ou objets personifies figurant alors, selon le genre des noms qui les designent, comme des personages de la societe humaine, homes et femmes, respertivement:

Dame Belette,demoiselle Belette,dame Mouche,maitre Corbeau,maitre Renard, Messire Rat; ca, Messieurs les chevaux,payez-moi de ma peine (Le Coche et la Mouche)

Les choses personnifiees representent aussi des etres vivants, homes et femmes, selon le genre des substantifs qui les nomment:

Vous vpulez de l’argent, o Mesdames les Eaux! (Le Berger et la Mer)

Le nombre. La plupart des substantifs fr ont au pluriel le meme sens lexical qu’au singulier. Certains substantifs abstraits non nombrables employes au pluriel prennent un sens plus concret qu’au singulier:

L’amitie, la bonte, la tendresse, les amities, les bontes, les tendresses

L’opposition met en relief la difference semantique entre le singulier et le pluriel des substantifs en question:

La liberte-les libertes-droits et privileges, immunites

La grandeur-les grandeurs-dignites,honneur

L’article

1. L’emploi qu’on fait de l’article dans la langue parlee presente peu de traits particuliers. On suit les regles generales de la grammaire fr, touchant le choix, l’emploi et l’omission de l’article. Il n’y a que quelques remarques a faire sur l’emploi et l’omission de l’article. Il n’y a que quelques remarques a faire sur l’emploi de l’article avec les noms propres de personnes et les substantives mis en apostrophe.

2. L’article defini apparait souvent devant les noms propres. On le met devant les noms de femmes (la Fanchon, la Marie), devant les noms forme d’apres le nom du mari ou dup ere(la Thenardiere de Thenardier, la Maheude de Maheu):

La Valentine, elle ne le quiette pas des yeux (J. Anouilh. Le voyageur sans bagages)

3. l’emploi de l’article signale par ces derniers exemples, proper aux parlers locaux s’est repandu dans le fr parle, notammemt dans le language familier; la langue normalisee ne le souffre pas. Il confere a l’enonce une nuance de familiarite intime, accusee:

-Vous n’avez pas vu la Ninette? . J’avais besoin d’etre rassure sur les pratiques de la Ninette…

cette Nina pouvait mener une double vie (A. Blondin. Les enfants du bon Dieu)

dans la conversation courant l’article accompaghe souvent les noms

de famille puor designer un ou plusieurs members de la famille:

-c’est ce soir que nous dinons chez les Villard? (R. Rolland. L’ame enchantee)

5. La langue parlee familiere afeectionne l’emploi de l’article defini avec les substantives en apostrophe. Cet employ gagne toujours du terrain:

Ñòðàíèöà:  1  2  3  4  5 


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