La valeur stilistique des pronoms

-quoi! L’ami,ce croc est a la mode? (E. Rostand. Cyrano de Bergerac)

salut,les gars! (J. Laffitte. Rose France)

La substantivation

La substantivation est un fait de la langue de grande portee pour le systeme du substantives fr. Le passage d’un mot se rapportant a une des autres parties du discours dans le grouped u substantive est une precieuse source d’enrich

issement du vocabulaire fr.

la substantivation est un procede linguistique qui porte sur toutes les parties du discourse. Dans la langue d’aujourd’hui tres nombreux et usuels sont les adjectives substantives: joindre l’utile a l’agreable; l’essentiel, le possible, le reel, le vrai, l’etonnant

la substantivation est souvent un acte de creation individuelle, c’est-a-dire un fait de style qui interesse la stylistique. Voici quelques exemples de mots detaches,substantives pas les bons ecrivains. Ce ne sont pas encore de vrais substantives, l’article ne les transforme pas definitivement en noms-c’est un joli moyen de mise en relief:

Duroy ayant leve par desoeuvrement les yeux vers le mur, M. Waller lui dit de loin,avec un desir visible de faire valoir son bien:

-vous regardez mestableaux? Le mes sonna.

-Je vais vous les montrer. (G. de Maupassant. Bel-Ami)

4. la substantivation de l’infinitif n’est plus un procede productif. Cependant on en releve des exemples chez les poetes et les ecrivains a tendances philosophiques:

O mon ame, quell s’en aller et quell souffrir!

Et quell vivre toujours, pour les rouges conquetes

De l’or; quell vivre et quell souffrir et quell mourir! (E. Verhaeren. Les soirs, au loin)

A l’aide de l’article on substantivise facilement non seulement des mots detaches, mais, egalement, des groupes syntaxiques, voire des propositions entieres, qui fonctionnent alors dans la phrase comme un suel terme de la proposition exprime habituellement par un substantif:

Quand elle tourna ses yeux vers lui,son visage leve, le Ma cherie qu’il allait dire s’arreta sur ses levres (L. Aragon. Les Communistes)

L’adjectif

On pouet signaler certaines particularites dans la formation des degrees de comparaison de certains adjectives. On sait que le fr forme les degrees de comparaison des adjectives avec l’adverbe plus(grand,plus grand, le plus grand),n’ayant garde que 3 formes suppletives: meilleur, pire, moindre. Ces survivances, la langue parlee les evite, pour former les degrees de comparaison des adjectives bon, mauvais, petit d’apres le modele commun a tous les autres adjectives fr:

…Et c’est mauvais, ca, la rupture d’unite. Il n’y a rien de plus mauvais. (M. de Saint Pierre. Les ecrivains)

C’est dans lalangue parlee familiere qu’on observe un gout pronounce a employer adjectivement des substantives et certains adverbs tres usuels(bien, mieux) Voici quelques phrases montrant l’emploi des formes adjectives comme epithets et attributs:

ce garcon etait bien, Annette aussi tres bien. (R. Rolland)

il est tres bien, ton chapeau, dit Mlle Grmaine. (E. Triollet. Les fantomes…)

le plus souvent un subst adjective est employe en function d’attribut:

“elle est desordre”, disait d’elle la mere Costadot. (Fr. Mauriac. Les chemins de la mer)

la langue parlee affectionne un tour special du type: une drole d’histoire, un diable d’homme. Dans ce tour le mot determinant precede le determine auquel il est relie par la preposition de. Le premier mot est, au point de vue syntaxe, plus independent, plus autonome, ce qui fait ressortir le sens qualificatif et la valeur d’appreciation don’t il est le porteur. Ainsi ce tour rencherit sur un adjective-epithete:

c’est une drole de raisonnement, quand meme! (l’elaboration du fr elementaire) tu es craimenet un drole de garcon, Etienne…(H. Troyat. La tete…)

l’adjectif caracterise l’objet en designant ses traits particuliers, ses qualities et ses defauts. L’adjectif a souvent une valeur d’appreciation. Quant aux nuances stylistiques apportees par l’adjectif (l’adjectif-epithete en particulier), elles ressortiront nettement si on le compare avec les autres faits de grammaire servant a qualifier un objet.

le francait se sert pour qualifier un objet, non seulement d’adjectifs-epithetes, mais aussi de complements de nom-de substantives rattaches au determine par une proposition.2 constructions rapprochees par leur: valeur grammaticale et signification lexicale: livre d’enfant(livre pour enfant), livre enfantin (livre naïf)

l’adjectif-epithete et le complement de nom se retrouvent dans toutes les spheres de la communication et n’ont pas de couleur stylistique specifique. On pourrait indiquer les adjectives relatifs, de formation savante qui on tune nuance plutot terminologique et s’emploient surtout en styles ecrits:

adjectif estival – fleurs estivales, maladies estivales

complement d’ete – soir d’ete, robe d’ete

on les trouve dans la prose:

C’etait un cote de bord de mer,estival, bleu,blanc, vert, sur le fond ocre des maisons. (P. Courtade. Nouvelles)

hibernal – repos hibernal des plantes, plantes hibernales

hivernal – les froids hivernaux

septentrional – les peoples septentrionaux

la comparaison des adjectives livresques avec des complements de nom respectifs d’un usage commun:

artisanal,-e – d’artisan

autumnal,-e - d’automne

chevalin,-e - de cheval

le quantite d’un objet sagnalee par un adjective peut etre nommee par un substantive de valeur abstrait, appurtenant a la meme famille de mots que l’adjectif en question:

chaud-chaleur

tender-tendress

vieux-vieillesse

Le verbe

Dans la conversation qui touché le plus souvent les faits de la vie courante, les problemes du jour, on use largement du present de l’indicatif. Il marque les actions qui coincident avec le moment de la parole, que celles qui se rapportent a une periode plus ou moins etendue du present, ou qui se repetent au cours de cette periode:

Maman,tu es la? - Bien sur, puisque jet e parle. (A. Stil. Le premier choc)

- Mais pourquoi pleures-tu? . Est-ce que tu as mal? Voyons, disnous pourquoi tu pleures? (M. Ayme. Les contes…)

Dans la langue parlee le present de l’indicatif exprime souvent le future proche:

Ce soir je vais au theatre. Il part demain. Alors, tu t’amenes? Alors, je t’accompagne?

Nous sommes venues en passant.

Le present historique ou narrative. Il anime le recit, presente les evenements de facon spectaculaire:

L’autre jour, il tombe sur un Americain qui distribuait des chewinggum…Le petite reussit a en avoir un. Il rentre avec ca dans la bouche. (A. Stil. Le premier choc)

Le present de l’indicatif peut aussi marquer une action accomplice dans un passé tres recent par rapport au moment de la parile:

Ainsi au lieu de Je suis venu vous announcer une bonne nouvelle,on dira Je viens vous announcer une bonne nouvelle

Le passé compose marque une action achevee, mais envisage par rapport au moment actuel, une action qui a conserve ses liens avec le present. Il exprime le resultat present d’une action passee:

Ñòðàíèöà:  1  2  3  4  5 


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